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Grossesse et Hapkido

13 décembre 2011

J + 11 - Premier cours

Ce soir, Adrien m’a quittée. Lâchement. Au lieu de rester bien tranquillement à la maison à garder le bébé, il est parti travailler.

Parallèlement à ce déboire, la batterie de la voiture a été retrouvée vide. Après avoir vainement cherché le responsable (bien que cela n’avance à rien et que je sois certaine que ce n’est pas moi), la batterie est partie chez le garagiste.

Je me retrouve donc sans mari et sans voiture.

Qu’à cela ne tienne, je ne resterai pas sagement à la maison : il y a hapki ce soir, j’ai déjà loupé le cours de la semaine dernière à cause d’un concert, hors de question que je loupe celui-ci. Et comme Diego compatit à ma souffrance, il m’offre gentiment de passer me chercher, puis de me ramener. J’ai encore l’impression d’être un boulet, mais tant pis, il faut parfois savoir mettre son honneur de côté pour parvenir à ses fins…

C’est donc, officiellement, le premier cours de hapkido du bébé.

Le premier contact est difficile : trois costauds qui braillent dans une salle quasi vide, c’est effrayant. Mais on s’y fait. On les a même observé attentivement, l’un après l’autre. Pas si impressionnants que ça, au final.

On les a regardé faire quelques techniques. Mouais. Moi, j’aurais pas fait comme ça. J’aurais mis le bras, là, comme ça… Voilààà ! C’est plus efficace, non ?

Bon, c’est pas des flèches, mais ils finiront peut-être par faire quelque chose de bien… Comme je suis de bonne humeur, je laisse maman bosser un peu… Mais pas trop. Faut pas déconner, c’est quand même l’heure de mon bib’ !

Après ça, j’irai bien prendre mon bain. Ça tombe bien, le cours a l’air terminé. Chauffeur ? Vous serez bien brave de me déposer à la maison…

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6 décembre 2011

J + 10 - Trophée

Ça y’est. Les efforts ont payé. Toutes ses séances d’entraînement (parfois même sans échauffement), tous ces exercices faits à la maison, sur le canapé, dans les files d’attente, devant l’ordinateur, en donnant le biberon… Je ne regrette pas de m’être donnée sans compter, le résultat en valait la peine.

Aujourd’hui, officiellement, la kiné m’a intronisée « Périnée d’or 2011 ».

Ça va faire des jalouses quand je vais ajouter ça sur mon CV…

Et pourtant, ça ne signe pas mon retour aux entraînements de hapkido. Il me reste encore 5 séances, de rééducation abdominale cette fois, et je ne dois pas passer à côté : en effet, pendant la grossesse, mes abdos se sont distendus, écartés, étirés. Après l’accouchement, ils retrouvent tout doucement leur place, mais cela fait tellement longtemps qu’ils n’ont pas travaillé que le moindre effort est une torture.

Je découvre les courbatures aux abdos…

J’aurais préféré ignorer.

29 novembre 2011

J + 9 - Périnée acte II

Autant les séances peuvent parfois être douloureuses (le périnée reste un muscle… Il est donc lui aussi sensible aux courbatures !), autant elles sont parfois amusantes.

Les premières séances, je me suis exercée à la contraction du périnée grâce à une machine aux fausses allures de PC portable reliée à une sonde. Je ne vous dirai pas où finit cette sonde, je préfère vous laisser deviner. Toujours est-il que la sonde envoie un petit courant électrique au périnée, type « sport-elec ». Pour l’aider à se contracter encore plus, paraît-il.

A l’écran, deux types d’images : une sorte de grand rectangle suivit d’une courte droite / un petit rectangle suivi d’une longue droite. Une ligne rosée vient traverser tranquillement le rectangle, puis la droite, comme une barre de chargement.

Illustration sommaire :

Schémas

L’exercice est simple : lorsque la ligne rose est dans le rectangle, je contracte. Lorsqu’elle est sur la droite, je relâche. Quand le rectangle est grand, je contracte donc plus longtemps que lorsqu’il est petit…

L’avantage de cet exercice, c’est que si j’ai la flemme de contracter (vers la fin des 20 minutes par exemple… il faut avouer que c’est épuisant !), la petite ligne continue bravement son chemin, sans rien connaître de ma flemmingite soudaine. Ce qui ne sera pas toujours le cas…

Cette semaine, en effet, j’ai franchi un cap : je passe à l’étape 2 de la rééducation. Finies les contractions / décontractions primitives, je passe au bio feed-back ! Désormais, la sonde capte les mouvements de mon périnée. Les images à l’écran changent aussi : j’ai droit soit à un gros trapèze jaune, soit à trois losanges jaunes.

La preuve en images :

Schémas2

Entre les deux, une session de décontraction totale du périnée, pendant laquelle je dois m’efforcer de relâcher complètement le muscle.

Cette fois-ci, une courbe apparaît à l’écran en fonction de la puissance de la contraction. Sur l’écran 1, je dois donc contracter afin de ne pas toucher le trapèze jaune, et essayer de former un plateau le plus stable possible (super dur) avant  de relâcher. Sur l’écran 2, je dois contracter de telle sorte que la courbe doit aller toucher les cibles jaunes.

Oui, quand on donne des biberons et qu'on change des couches toute la journée, on trouve les exercices pour le périnée marrants.

On s'amuse comme on peut...

22 novembre 2011

J + 8 - Good news / Bad news

Premier rendez-vous chez le kiné. J’y vais confiante : dans l’absolu, il n’y a pas de raison pour que mon périnée ne soit pas au top de sa forme. Enfin si, des raisons il y en a (à savoir un accouchement et deux déchirures…), mais aucun signe montrant une quelconque faiblesse musculaire. Malgré tout, j’ai 10 séances à faire, et une question essentielle à poser à la kiné : quand pourrais-je reprendre le hapki ? Je veux dire, reprendre pour de vrai… ?

Déjà, première bonne surprise, la kiné est une ancienne sportive de haut niveau : elle sait donc parfaitement ce que c’est que de mourir d’envie de reprendre le sport, et elle sait aussi remettre un corps sur la bonne voie en toute sécurité.

Seconde bonne surprise : effectivement, mon périnée n’a guère souffert. Du coup, elle me propose de ne faire que 5 séances de rééducation, et de se servir des 5 autres pour rééduquer mes abdos. Selon elle, une reprise début janvier serait top moumoute. Ça me va…

Ça, c’étaient les good news. Voici les bad.

Attention, quand je dis « bad », c’est relatif. Ça ne veut pas dire que je vais me jeter délibérément sous un train, non. Ça signifie seulement que, si d’aventure un train venait à passer sur le boulevard de Verdun, je n’aurais peut-être pas la présence d’esprit de l’éviter.

La relative bad news, donc, concerne ma reprise du travail. Je devais reprendre début janvier, et j’apprends que ma boîte m’offre de reprendre début avril.

Je ne vais pas refuser ce cadeau, mais j’avoue que cela m’ennuie de différer de trois mois mon retour professionnel. Non pas que rester cloîtrée chez moi avec la miss qui hurle après chaque biberon (en ce moment, c'est le thème...) trois mois supplémentaire me déplaise, non... C'est juste que j'aime mon travail, et que c'est tout de même une bonne occasion de rencontrer des visages amicaux...

Heureusement qu'il y en a aussi quelques uns au hapki...

15 novembre 2011

J + 7 - Rééducation périnéale

Avant de reprendre sérieusement un quelconque sport, toute jeune accouchée doit passer par la case « rééducation périnéale », essentielle pour apprendre à re-tonifier le périnée, éviter toute fuite et surtout toute descente d’organes. Le travail des abdos ne peut commencer qu’après avoir scrupuleusement suivi cette rééducation.

Pour ce faire, mon gynéco m’a donné le mardi 8 novembre une ordonnance ouvrant droit à 10 séances, à faire impérativement en trois semaines. « Génial, me dis-je naïvement, dans trois semaines je reprends le hapki… » C’était sans compter les délais d’attente… Tous les kinés ne s’occupent pas de rééducation périnéale. Je n’ai pas encore fait ma première séance, mais je pense savoir pourquoi. Et pourquoi ce sont majoritairement des femmes.

En même temps que l’ordonnance, le gynéco m’avait fourni une liste de kinés avec lesquels il travaillait. Bonne élève, j’appelle en priorité le seul kiné de la liste résidant à Fontenay. L’appel se résume à peu près en ces termes :

- Bonjour, j’appelle pour prendre rendez-vous pour une rééducation périnéale…

- Oui, pas de problème… On peut commencer le 13 décembre.

- Ah ah ah… Non, on ne s’est pas bien compris… Je suis une sportive de haut niveau, moi, madame, et je reprends le sport début janvier.

- D’accord, en ce cas, demain 16h, ça vous va ?

Bon, d’accord, ça ne s’est pas terminé comme ça. Quand on m’a dit « le 13 décembre », j’ai lâchement répondu « Heu… Je n’ai pas mon agenda sous les yeux, je vous rappelle. » Sincèrement, qu’on m’explique comment on peut commencer un cycle de trois semaines à 10 jours des fêtes de fin d’année…. ?

Je m’oriente donc vers le Centre Municipal de Santé de Fontenay.

- Bonjour, j’appelle pour prendre rendez-vous pour une rééducation périnéale…

- Oui, pas de problème… Le prochain rendez-vous possible est dans deux mois.

-Merci, au revoir.

Bon. J’avoue que je commence sérieusement à flipper. J’ai décidé de reprendre le hapki, même doucement, début janvier, et de passer un grade (voire deux…) début février.

Je tente ma chance avec un kiné lambda. Cette fois-ci, je sais à quoi m’en tenir :

- Bonjour, j’appelle pour savoir quand il serait possible de prendre rendez-vous pour une rééducation périnéale ?

- Hum…. Je vous propose mardi prochain 14h ?

- Impecc !

- Et les séances suivantes : mercredi prochain et vendredi prochain 14h ?

- Banco ! Je vous aime.

Tout ça pour dire qu’au final, je m’en sors bien, mais que j’ai quand même eu des sueurs froides. Si j’avais su qu’il pourrait y avoir autant de délai, j’aurai pris rendez-vous avant même d’avoir l’ordonnance du médecin…

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9 novembre 2011

J + 6 - Reprise des activités

Cette semaine, j’ai décidé de reprendre mes activités annexes, à savoir les cours de soutien scolaire et l’assistanat aux cours de hapkido des enfants. Sortir et m’aérer me fera du bien psychiquement, et m’éloigner de ma fille quelques heures par jour sera plus que bénéfique : en janvier, il faudra bien que je la quitte plus de 8h par jour… Il n’est donc pas inutile que je commence la séparation en douceur, autant pour elle que pour moi… !

De plus, ces activités me font reprendre tout doucement le sport par le biais de la marche : que ce soit pour le soutien ou pour les cours de hapki, il me faut parcourir 20 min à pied aller, la même chose pour le retour.

Et puis, un nouveau cours de hapkido s’est ouvert aux gradés : il s’agit d’un cours de révision des techniques, dans une salle en carrelage interdisant les chutes. Parfait pour moi, donc… !

Quel plaisir de se retrouver en dobok ! De pouvoir nouer la ceinture autour de sa taille, de s’échauffer, de s’étirer… Bon, on sent quand même bien l’absence cruelle d’abdos, on s’efforce de ne pas les solliciter (la rééducation périnéale n’a pas encore été abordée… !), mais on donne le maximum quand même…

Et quel plaisir de travailler les techniques autrement qu’en « hoshin’bib » ! Les programmes ont changé, certaines techniques ne sont plus enseignées, d’autres sont apparues… Que du bonheur !

On s’entraîne aussi à faire les techniques sous pression : le partenaire saisi le col, les épaules, les coudes, et il faut balancer une technique, vite, et proprement…

Diego rectifie les hésitations, reprend les programmes, montre à nouveau les clefs qui passent mal, corrige les détails…

Dans la foulée, on apprend qu’il y aura peut-être un passage de ceinture noire au mois de juillet…

2 novembre 2011

J + 5 - Patience et longueur de temps...

Un dicton dit « Les jours rampent et les années volent. » Je suis d’accord. Avant même de parler des années, on peut parler des semaines, qui filent à une vitesse folle, ainsi que des mois. Par contre, les jours se traînent…

A vivre au rythme d’un bébé, on s’oublie vite. Parfois je n’ai pas le temps de m’habiller avant midi, souvent je ne mange que le matin et le soir, et je n’ai même plus le courage d’entamer un livre. Pourtant, un bon Zola me ferait du bien… !

Le hapkido me manque, le "hoshin'bib" ne suffit plus, j'ai envie de travailler mes coups de pieds. Vivement janvier…

25 octobre 2011

J + 4 - Mal de dos

Lorsque je pratiquais le hapkido à haute dose, soit 6h par semaine, plus 2h d’assistanat pour les cours enfants, j’avais régulièrement des douleurs au dos. Soit aux lombaires, soit entre les omoplates, soit les deux à la fois.

En cause, les chutes. Du moins, je le suppose. Se jeter au sol depuis toute sa hauteur, surtout si l’on n’est pas aguerri à l’exercice et que l’on retombe fréquemment comme une bouse, ça laisse des séquelles…

Lorsque ces douleurs devenaient trop gênantes, trop présentes au bureau et dans le RER (où la qualité des sièges ferait passer n’importe quel guerrier pour une princesse au petit pois), je me ruais chez mon kiné préféré*. Lequel, à grands coups de massages et de rétablissements de vertèbres (crac…), me remettait petit à petit en état… jusqu’au prochain traumatisme.

Aujourd’hui que les chutes de hapkido ne sont qu’un lointain souvenir, je m’apprête à retourner chez le médecin pour obtenir le précieux sésame, la fameuse ordonnance m’ouvrant droit à une douzaine de séances de kiné.

En cause, le bébé.

4 kg sur les bras, ou sur l’épaule, matin, midi et soir (c’est une expression… Puisque la miss dort très peu, il faut en fait comprendre : toute la matinée, tout l’après-midi, et toute la soirée…), ça laisse également des séquelles.

Après l’obligatoire visite chez le gynéco, j’espère bien pouvoir reprendre le hapkido. Reste à savoir si les deux causes de traumatismes vont s’équilibrer, ou s’ajouter…

 

*Pour les coordonées dudit kiné, n'hésitez pas à me demander... si vous habitez l'est Parisien !

18 octobre 2011

J + 3 - Hoshin'bib

Pour beaucoup, dans l’expression « congé maternité », il y a « congé ». Mais il y a surtout « maternité ». Ce ne sont pas des vacances, loin de là. Ou alors, ce sont des vacances pourries.

Attention, je ne dis pas que je n’apprécie pas de m’occuper de ma petiote : je dis seulement que se relever entre 3h et 5h du matin pour donner un biberon (oui, je suis une mère indigne : je n’allaite pas), puis à 7h ou 8h pour la même raison, puis à 10h, etc., sans compter les épisodes de coliques, les sketches « je dors dans tes bras mais si tu me reposes dans le lit j’ai soudain très très mal au ventre », sans compter les nombreuses heures d’éveil où il faut bien l’occuper (elle ne dort pas plus de deux heures dans la journée…), c’est pas une sinécure.

Le moment le plus difficile pour moi est celui du biberon : c’est long, il ne se passe pas grand-chose, on s’ennuie vite. Pas de chance, c’est le thème qui revient le plus souvent (6 à 8 fois par 24h). Heureusement, avant ma désertion des tapis, j’avais pris soin de noter sur un fichier top secret qui s’autodétruit lorsqu’il est lu par quelqu’un d’autre que moi l’ensemble des techniques des programmes déjà vus.

D’où le hoshin’bib*.

Je suis partie d’un principe simple : ce n’est pas parce que je ne peux rien faire que je ne dois rien faire. Corollaire évident : ce n’est pas parce qu’on m’a dit de ne rien faire que je ne dois rien faire. Comprenez par là que, si je dois rester physiquement inactive, je peux tout de même faire marcher mon cerveau…

Désormais, chaque biberon est l’occasion d’une révision intensive. Bien entendu, les techniques passent toutes seules lorsqu’elles sont uniquement imaginées, mais ce n’est pas l’objet de mon travail : ce que je cherche, c’est bien évidemment à me remémorer toutes les techniques de tous les programmes. Dans le bon ordre. A défaut de muscler mon corps, je muscle mon cortex cérébral…

Et pour les techniques qui « passent mal », j’ai toujours mon petit mari sous la main…


*Merci à Ludo pour l’invention de cette fabuleuse expression… !

12 octobre 2011

J + 2 - Régime

Évidemment, je n’ai pas tenu longtemps le régime que je me proposais de suivre la semaine dernière. Certes, je ne me suis pas privée durant mes 4 jours à la maternité, et pendant lesquels mon mari, pour me récompenser de mes efforts et m’aider à me remettre sur pieds, m’a approvisionnée en Kinder bueno et en madeleines… Sans compter les petites douceurs apportées par une grande tante en visite…

Mais quand on a pris l’habitude de « bien » manger, on se sent très vite coupable à boulotter ce genre de sucreries, d’autant plus lorsqu’on sait qu’il n’y aura pas de séance de sport avant un bon moment pour évacuer tout ça…

J’ai donc repris un régime alimentaire plus raisonnable – comprendre : plus sobre. Dans la droite ligne du régime imposé pendant ma grossesse, je replonge dans les viandes blanches, les légumes, les soupes, les laitages 0 %, et j’évite tout ce qui atteint de manière trop évidente son cota de sucre.

Seule entorse à ce régime : les mini canettes de coca zéro, qui font croire à mon corps que j’absorbe du sucre alors que pas du tout. Ou très peu.

Remontant sur la balance du « Wii fit » cette semaine, j’ai l’agréable surprise de voir qu’il me compte 1,6 kg de moins que la semaine dernière. Bien sûr, je n’en crois rien, la balance n’est pas très précise, et ce serait un régime « miracle », mais cela reste encourageant… 

En termes de reprise sportive, j’ai trouvé à me dépenser un minimum sans risquer de me mettre en danger : mon bébé dans les bras, ou dans l’écharpe de portage, je danse… D’une part, la musique adoucit les mœurs, et souvent la bestiole s’endort (même sur Metallica), d’autre part cela me permet de me bouger un minimum, même si cela reste très « soft ». Avec tout de même un handicap de 4 kg dans les bras…

D’ailleurs, à force de tenir la miss sur mon bras gauche (pour donner le biberon de la droite), je vais bientôt me faire un bras de tennisman. Ou de bûcheron...

Attention à mes futures kalnokki du bras gauche...

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