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Grossesse et Hapkido
15 janvier 2011

Interlude - D'autres sports

 

Quand j’ai demandé au gynéco son avis sur ma pratique du hapkido, et plus particulièrement ce que je devais faire de mes abdos (j’ai lu tout et son contraire à ce sujet : « oui, on peut faire des abdos » / « non, il ne faut surtout pas faire d’abdos »), il a eu un soupir navré et il m’a dit « Mais vous savez, vous pouvez faire pleins d’autres sports… comme la natation ! »

Revenons sur cette assertion pleine de bonne volonté mais qui m’a laissée de marbre.

1) « …vous pouvez faire… »

Réaliste, mon médecin ne m’a pas dit « vous devez » mais bien « vous pouvez » : il sent bien qu’il est totalement vain d’espérer me détourner du hapkido, mais il tente quand même le coup ou m’ouvrant le champ des possibles. Le verbe « pouvoir » est censé m’aider à me recentrer sur mes capacités physiques. Traduction : il y a « pleins d’autres sports » à ma portée, « pleins d’autres sports » que je pourrais faire tranquillement, sans me poser de questions, sans craindre pour ma santé et celle du haricot que j’héberge. L’emploi de l’indicatif présent montre qu’il subsiste chez lui une once d’espoir de me faire abandonner ce sport violent et traumatisant. Dire « …vous pourriez… » aurait été plus juste : je pourrais, ouais, mais j’veux pas.

2) « …pleins d’autres sports… »

Après avoir ouvert mon esprit à d’autres perspectives physiquement possibles (« …vous pouvez… »), mon médecin s’attache à amplifier cette ouverture d’esprit en me faisant miroiter tout un panel d’activités plus ou moins physiques et potentiellement intéressantes. Pourquoi, en effet, se braquer sur le hapkido ? Pourquoi ne pas profiter de mon état pour aller visiter d’autres sections sportives moins exigeantes ? Parce que ce sont « d’autres sports », justement, et que moi, j’veux pas faire un « autre sport », j’veux faire du hapkido !

3) « … comme la natation ! »

Cet été, pour pallier à l’absence de cours d’hapkido, remontée à bloc par le stage en Corée, j’ai convaincu mon amoureux d’aller nous inscrire à la piscine de Nogent. Ceux qui me connaissent savent quel effort sur moi-même j’ai dû faire pour me pousser à aller nager. La piscine, c’est le bagne : il faut se mettre à poil (en maillot, c’est pareil), on se mouille les cheveux, on se gèle, on marine avec des étrangers dans un bouillon de culture hyper chloré, et on meurt de faim quand on sort.

La piscine, c’est crade. Les gens se mouchent dedans, d’autres y urinent (la légende de l’eau qui devient verte au contact de l’urine est… une légende). Tout le monde le sait. Mais moi, cet été, j’ai vu un type se moucher vraiment dans l’eau. Juste à côté de moi. J’ai sauté sur le bord, et celui qui me fera replonger n’est pas encore né…

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