SG 22 (cinq mois pleins) - Regain de forme(s)

Wahou ! Quel changement depuis quelques jours ! Je ne m’en rends pas compte au bureau ou chez moi, mais au hapki, quelle différence ! Je suis dans une forme terrible !

Alors bien entendu, je ne fais toujours pas de chutes, de roulades, etc. Mais pour ce qui est des coups de pied, la différence avec les semaines écoulées est flagrante ! Alors même que j’avais définitivement abandonné le duit kumchi cha toligui et le duidora chagui, même dans le vide, j’ai finalement pu les travailler samedi, et sur raquettes !

Alors bon, d’accord, j’étais avec Christophe, les raquettes étaient à une hauteur adaptée, et je ne suis plus capable d’être ni rapide, ni de mettre suffisamment de force pour provoquer autre chose qu’un déplacement d’air sur les raquettes (et un sourire sur le visage de Christophe). Mais l’idée est là… et le mouvement aussi !

Attention : je ne dis pas que mes mouvements sont désormais parfaits, il ne suffit malheureusement pas d’être enceinte pour perfectionner ces coups de pieds difficiles… Mais il me semble quand même que, sur ces deux coups de pied en particulier, ma position s’est améliorée. Et je mets cette amélioration sur le compte d’une seule et même cause : mes abdos perdus.

Sans abdos, pas de crispation : je suis détendue au possible, j’ai plus de facilité qu’auparavant à effectuer la rotation en un seul mouvement au lieu de décomposer (même si ce n’est pas encore parfait !). Tout simplement parce que pour décomposer (j’effectuais la rotation en deux temps, sans réussir à me corriger), il faut stopper la rotation à un moment ou à un autre, et pour ça… on a besoin d’abdos !

Et puis, pour le duidora chagui, je n’ai plus vraiment le choix quant au moment où envoyer ma jambe : j’avais tendance à la tendre trop tôt, si je répète cette erreur aujourd’hui, la sanction est immédiate : je perds l’équilibre...

Enfin, puisque je n’ai plus d’abdos, je sais que je ne peux plus mettre de force dans les coups : je ne cherche pas à frapper la raquette, je ne me contracte pas inutilement pour lancer violemment mon talon à la rencontre de la cible. Je me concentre sur autre chose, sur le mouvement lui-même, et je découvre que je tomber plus souvent qu’avant bien au milieu de la cible…

Conclusion : les entraînements continuent apparemment de m’être profitables, et je m’en réjouis… ! À cinq mois pleins, je ne suis toujours pas sur la touche… Malgré mes 9 kg supplémentaires.

Sans commentaire.