SG18 - Reprise

Je piétinais comme une fan de Justin Bieber avant un concert en attendant la reprise… Et voilà qu’on m’envoie sauvagement en réunion le jour même.

Alors bon, c’est sûr, c’est pour la bonne cause : débriefing sur la soirée des sports de combats au service des sports… Au cas où, j’emporte mon sac de hapki, on ne sait jamais, sur un malentendu… ça peut finir tôt et me permettre de participer au cours adultes. C’était sans compter le petit être que j’abrite…

Ce jeudi, donc, est le jour que le bébé a choisi pour se réveiller et se manifester. J’avais bien senti des sortes de petites bulles jusqu’à maintenant, mais depuis jeudi, ce sont de véritables coups. Juste comme ça, en me repérant à la sensation, je penche pour des yop chagui. De temps en temps, il opte pour la facilité et lance un hap chagui. Je ne crois pas qu’il se soit déjà penché sur les techniques de poings.

Quoiqu’il en soit, il/elle a choisi ce fameux jeudi pour réviser l’ensemble des techniques en sa possession. Ce qui fait qu’entre ses pirouettes et la réunion d’une heure et quelques, je me suis retrouvée trop épuisée pour assister au cours.

Qu’à cela ne tienne, je me rattrape sur l’entraînement du samedi. Non sans appréhension, car c’est au moment précis où je mets mon dobok que je m’aperçois que cela fait 15 jours que je n’ai pas pratiqué, que je suis enceinte maintenant de 4 mois pleins, et que tout cela va peut-être changer la donne…

Sur l’échauffement, rien à dire, à part les pompes que je fais désormais sur les genoux (faute d’abdos disponibles), les palpae nope togui que je fais sans sauter (oui j’ai l’air ridicule, et alors ?), et les tchiki tchagui qui ne volent pas bien haut (ni pas bien vite).

Pour ce qui est des coups de pieds dans le vide : tout passe, au ralenti, sauf les coups de pieds hauts (duit kumchi cha nerigui, cha oligui, etc.)

Pour ce qui est des techniques : le programme que j’apprends (ceinture rouge) va comme sur des roulettes !

Pour le reste, ma foi… Les coups de pieds sur raquettes demandent trop de forces, trop d’abdos. Les exercices trop physiques m’épuisent trop vite. Et bien sûr, je zappe les chutes et les roulades depuis le début de ma grossesse.

Malgré tout, j’ai bon espoir de continuer encore quelques temps. L’idéal serait de pouvoir pratiquer jusqu’à la fin de la saison…