SG14 - Retour sur le stage du dimanche 3 avril

Aïe.

Voilà qui résumerait au mieux le stage du dimanche 3 avril. « Waaaah » et « Aïe ».

Tout a commencé à 7 h, sur le parking de Joliot Curie. Contrairement à son habitude, Ludo est en retard… enfin, le voilà. Il ouvre le coffre, y pose son sac… « Allez Ludo, pali-pali… » « Ta gue*le ». Wouhou ! Ludo est de bonne humeur, on va bien s’amuser !

Christophe est aux commandes de la hapki-mobile. Nous sommes cinq à avoir répondu à l’appel : Laureline, Yohann, Christophe, Ludo et moi. Le premier qui s’endort fait trente pompes sur les poings. Sur le bord de la route. Dans les graviers. Du coup, le voyage se passe à effrayer Laureline, seule de nous cinq à n’avoir jamais fait de stage avec Sa Beom Nim. C’est très amusant, on arrive même à se faire peur nous aussi. Et pas le temps de se rassurer : nous sommes arrivés.

Après quelques (dizaines de) minutes d’attente, le gymnase s’ouvre. Le dojang est très chouette, Ludo est aussitôt jaloux : la salle est plutôt grande, les tapis confortables mais pas trop, et surtout, les drapeaux sont dignement pendus aux murs, encadrant la photo de Tchong Kwan Jang Nim. La classe.

Le temps de se mettre en dobok, les ceintures noires sont déjà là… Sa Beom Nim Raphaël Couet, Alex, Diego, et une nouvelle ceinture noire que nous ne connaissons pas. « En place ! » C’est parti. Échauffement, coups de pied, coups de pied, coups de pied… pause boisson… Puis coups de pied, coups de pied, coups de pied… On prend cher, on aime ça, on est content… Mais on prend cher. Pour se reposer, un peu de ho shin sul… en dynamique, bien sûr. Pour ne pas perdre le rythme. Et par deux. Oups. Mon handicap me revient d’un coup. Par malheur, on est un nombre pair. Mais je me retrouve face à Carole, d’Orléans, qui a des problèmes de dos et ne peut donc pas chuter : impeccable ! On poursuit avec les sparring techniques… face à Diego. J’apprécie le sacrifice à sa juste valeur.

Enfin vient l’heure de se restaurer. Pour cause de retard de kebab, la pause s’allonge jusqu’à durer 1 h 15… le pied ! On a beau ne pas le montrer, on est tous mort, et on se connaît assez les uns les autres pour le remarquer…. Sa Beom Nim non plus n’est pas dupe, l’après-midi est moins difficile : échauffement plus léger, moins de coups de pieds, et découvertes de techniques toutes plus intéressantes les unes que les autres.

C’est ainsi l’occasion pour nous de nous initier aux « techniques d’amené », très efficaces, et très drôle pour balader un Ludo bougon d’un bout à l’autre des tapis. Les techniques d’arrestations de police sont également très appréciées, notamment de Christophe, qui a trouvé très drôle de servir de cobaye partenaire à Sa Beom Nim, afin que nous puissions bien voir les subtilités de la technique (aïe…haha...aïe...). La fatigue aidant, nous sommes tous très, très proches de la crise d’hystérie, et plus nous avons mal, plus nous rions. Pauvre de nous... C’est terrible ce dont le hapkido est capable…

Après la traditionnelle photo-souvenir, nous nous remettons en route, direction Paris, en priant pour que la route soit dégagée (hahaha, quelle naïveté !) L’occasion pour Christophe de procéder à notre édification à tous par cette belle sentence : « On a tous nos forces et nos faiblesses. »

Merci Christophe. Si tout le monde pouvait profiter de ta sagesse, il y aurait moins de guerre dans le monde.