SG16 - Piscine

C’est à nouveau les vacances. Celles de Pâques. Cette fois-ci, j’ai harcelé le service des sports, et j’ai pu avoir des salles pour trois « entraînements » par semaine. Sans Diego, parce qu’il est encore en voyage je-ne-sais-où (la chance…)

Seulement, cette-fois-ci, je ne profite pas des salles. Je les laisse sous les autorités conjuguées de Bruno, Christophe et Ludo. Je suis trop fatiguée, j’apprécie les vacances. Je rechute un peu au niveau gastrique : je mange beaucoup mieux, mais je digère mal. Mon estomac reste plein plus longtemps, c’est une sensation désagréable au possible. Depuis hier, j’ai aussi des palpitations. Elles m’ont gênée toute la journée d’hier, je suis rentrée épuisée. À 20h30 je dormais déjà.

Bref, c’est un peu la déprime depuis quelques jours… Heureusement, il y a la piscine.

Oui, la piscine. Séances de hapkido moins intensives + kilos + stress au bureau = piscine. Je ne dis pas que je m’y rends de gaieté de cœur (voir article « D’autres sports »), mais c’est indispensable à mon intégrité physique, je m’en rends bien compte. Si on conseille cette activité aux femmes enceintes, c’est pour pratiquer une activité physique, certes, mais c’est aussi pour travailler le souffle.

Si j’y allais seule, je n’irais pas longtemps, alors mon amoureux m’accompagne. Il me motive. Il me pousse. Enfin, il me force, quoi. On s’y rend le mardi, et le vendredi une fois sur deux, pour cause d’emploi du temps bancal. Je remonte du RER en vélo, je prépare mon sac, sauf si mon amoureux l’a préparé à ma place, histoire de me motiver. Dans ces cas-là, c’est la surprise au vestiaire : Tiens, il m’a pris ce maillot de bain… mon bikini de plage / maillot de bain de quand j’avais 6 ans / mon maillot bleu turquoise (uniquement la partie supérieure…)

Nogent n’est pas loin, on s’y rend en scooter. Depuis que je suis enceinte, mon amoureux conduit beaucoup mieux, c’est fou : plus de secousses désagréables, plus de dos-d’âne à 100 à l’heure, plus de freinages d’urgence. Le pied.

La piscine de Nogent s’enorgueillit à juste titre d’un bassin olympique extérieur ouvert toute l’année. Il paraît que c’est rarissime ici. C’est sans doute pour ça que l’entrée est à 6 € 90. Comme on n’y va pas pour draguer (ça se saurait… On n’aurait déjà pas ces bonnets de bain ridicules…), on a prit des cartes de 10h, ça ramène le prix d’entrée à 2 € et quelques. Du coup, on se prépare avant de passer le portique… « T’es prêt… ? Go ! » et on speede dans les vestiaires. Enfin, on essaie.

Une fois en maillot, il faut passer sous la douche. Les autres femmes me regardent de côté. Je ne peux pas leur en vouloir, c’est vrai que j’en suis au stade où on peut se demander en toute légitimité si j’ai mangé trop de nougat, si je suis enceinte, ou si je suis dans une crise aiguë d’aérophagie.

Ensuite, il faut bien finir par entrer dans l’eau. Le bassin a beau être chauffé, c’est quand même un choc. Quand je vois mon amoureux qui gigote dans l’eau en faisant de grands gestes avec les bras et les jambes, c’est qu’elle est froide. Pendant les vacances, j’ai le choix : dedans ou dehors. Le reste de l’année, c’est dehors. Je me jette à l’eau.

Cette été, en 40 minutes de nages diverses et variées (principalement de la brasse coulée), je parcourais un petit kilomètre. Mardi, j’ai fait 400 m. Tout en brasse coulée. J’étais épuisée. J’ai bien essayé de nager sur le dos, mais je ne sais pas nager droit, les autres font des vagues qui me passent sur le visage juste quand j’inspire à fond, bref, j’ai abandonné.

J’ai laissé mon amoureux faire ses longueurs dans le bassin olympique et je suis allée prendre ma douche. Le temps de me changer le plus vite possible (pour rentabiliser ma carte de 10h), mon amoureux m’attend déjà dehors.

Bon. Ça ne vaut pas le hapkido, mais au moins je suis épuisée.

C’est déjà ça…